Ami-e-s de Saint-Joachim,
L’an dernier, à pareille date, il nous paraissait quasi impensable de ne pas pouvoir célébrer les Jours Saints ensemble dans notre église à cause du confinement. Nous avons été forcés de nous adapter aux circonstances. Nous avons créé un message courriel diffusé trois ou quatre matins par semaine; pendant quelques mois, nous nous sommes donné rendez-vous sous le balcon papal pour une courte réflexion sur l’évangile, une bénédiction et quelques chants après avoir entendu les cloches de midi; nous avons ressuscité notre site web en panne depuis un bon moment; à l’automne, nous avons commencé la diffusion de la messe dominicale à 10h sur la chaîne YouTube que nous avons créée et nous avons offert (et offrons encore) la communion durant l’heure qui suit la messe; nous avons proposé des activités pour le carême et les Jours saints
Nous ne pensions certainement pas nous retrouver dans des conditions semblables un an plus tard. Notre patience est mise à rude épreuve. Nous souffrons de la distanciation entre nous et de l’impossibilité de nous rassembler pour prier et fraterniser. L’arrivée des vaccins nous redonne l’espérance d’améliorer sensiblement nos conditions de vie bientôt et de reprendre contact plus normalement entre nous. Il semble assez certain que nous devrons célébrer le reste du carême et la Semaine Sainte par le truchement de notre caméra YouTube. Le comité de liturgie a pensé le déroulement des offices de la Semaine Sainte comme s’il ne devait pas y avoir de participants sur place. Mais la diffusion YouTube nous permettra de rester soudés et de goûter à la joie de la Résurrection quand même.
Nous publierons bientôt l’horaire de ces célébrations. D’ici là, je vous invite à célébrer le sacrement du pardon les 20 et 21 mars. Vous trouverez sur cette page les renseignements nécessaires pour vous y préparer. Ce sera une belle façon de célébrer et de vivre le printemps qui commencera à ce moment-là
Supportons-nous les uns les autres pour traverser la dernière étape de ce trop long carême qui dure depuis un an.
Alain Roy, curé